
C'est :
Mise à jour au 21/03/2025
Une collection de modèles réduits au 1/43ème dédiée presque exclusivement aux rallyes suivants :
* Critérium des Cévennes
* Rallye du Rouergue
* Rallye des Garrigues
* Ronde Cévenole
La réalisation de décalcomanies sur ces mêmes rallyes
La mise en lumière de pilotes régionaux de talent




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Amis visiteurs, pour enrichir cette collection, je recherche des photos des voitures suivantes :
* Opel Manta GTE Serge Dufour saisons 1995 à 2001
* BMW M3 Jeff Mourgues Garrigues 1991
* Ford Escort RS 2000 Christian Cerf Ronde Cévenole 1976 et 1978
* Alpine A310 Christian Cerf Cévennes 1978
* Porsche 911 Jacques Maraval Cévennes 1980
Si vous avez cela en stock, ce serait pour moi une aide précieuse
Merci d'avance aux âmes charitables
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Retour en photos sur le critérium des Cévennes 2024
15/12/2024




















Résumé du rallye du Rouergue 2024
Le rallye du Aveyron Rouergue Occitanie 2024, 50ème du nom, a pour l'occasion réuni plus
de 180 participants.
54 abandons seront à dénombrer, c'est assez peu par rapport à certaines années mais beaucoup de ténors en ont fait les frais. Ca a été le cas notamment pour les deux C3 d'Anthony Fotia et de Jean-Michel Da Cunha qui sont sortis violemment au même endroit à quelques minutes d'intervalle.
Etant présent sur place, à l'épingle du Théron sur l'ES Villecomtal - Campuac 1er passage, je peux dire que la catastrophe a été évitée de peu, la voiture de Dacou étant venu percuter celle de Fotia alors qu'Arnaud Dunand était redescendu au trou chercher quelque chose dans l'auto. Heureusement plus de peur que de mal !
Au même endroit lors du même passage, trois autres concurrents ont fait le grand saut dont un qui a plié un poteau téléphonique qui nécessitera l'intervention d'équipes pour sécuriser le lieu pour le second passage.
Le leader du championnat, Léo Rossel, dominé lors de la première journée par un Eric Camilli très performant ainsi que par Raphaël Astier et sa nouvelle Alpine A110 GT+ au fort potentiel, prenait les commandes en début de seconde journée avant de devoir abandonner suite à un début d'incendie sur sa C3 lors du 13ème chrono.
Eric Camilli reprenait donc la tête du rallye pour ne plus la quitter jusqu'à l'arrivée.
Derrière lui, point de Raphaël Astier, parti à la faute dans le 10ème chrono, mais un Styve Juif qui sera le seul rescapé en C3 du team PH Sport by Minerva Oil.
La 3ème place du podium reviendra à un Jordan Berfa régulier et méritant qui n'en espérait pas tant.
Quentin Gilbert avec son Alpine A110 sera 4ème du général remportera la classe RGT avec 1'30 d'avance sur un Cédric Robert qui a eu apparemment encore un peu de mal à se remettre de sa grosse sortie du Lyon Charbo.
A noter un très belle 5ème place méritée pour Sarah Rumeau sur sa Fiesta.
Les locaux ont comme d'habitude fait parler la poudre; on retiendra les noms de Thomas Capelli (208) et d'Arnaud Coudène (C2) qui ont bien animé la classe R2 ou ceux de Lionel Puech (DS3) et Gaël Alquier (Clio) qui ont dominé la classe R3.
09/08/2024





















Résumé rallye Pays Viganais 2024
A force de collectionner des voitures de rallye en miniature et d’en reproduire les décorations, l’envie de passer de l’autre côté du décor était inévitable.
Après une première expérience en septembre 2019 avec la participation au rallye régional des Camisards à bord d’une Peugeot 208 R2 puis une seconde, en 2020 sur la même épreuve et avec la même auto (qui s’était soldée par un arrêt définitif de course après un chrono seulement pour cause d’épisode cévenol), cela me titillait de monter à nouveau dans un siège baquet.
Afin de changer de parcours mais aussi pour éviter le risque de grosses intempéries fin septembre, mon choix s’est porté cette année 2024 sur le rallye régional du Pays Viganais, organisé mi-mai.
Changement de monture également. Fidèle au loueur connu et reconnu de St Hippolyte du Fort, Chazel Technologie Course, j’avais pensé, adepte des Peugeot, basculer de la 208 R2 (disparue depuis de son parc) à sa remplaçante la 208 Rally4. Mais, compte tenu de la facilité en matière de pilotage mais aussi du prix de la location, j’ai suivi les conseils de Renaud et de Louis en choisissant la Renault Clio Rally5 comme monture.
La semaine précédant l’épreuve a été bien occupée : reconnaissances le samedi avec Antoine, un jeune copilote aveyronnais en quête de roulage et d’expérience que j’avais contacté par une petite annonce passée sur le site spécialisé Mikado Racing. Rendez-vous le lundi dans les ateliers Chazel pour la pose de la décoration et des sponsors (ma propre publicité et les logos des amis) dont j’ai confié l’impression à une société locale. Enfin, le mercredi, séance d’essai toute la matinée sur la piste rallye du pôle mécanique d’Alès, accompagné du coach Pascal Janel. Il n’y avait plus qu’à attendre le samedi 18 mai pour entrer dans le vif du sujet avec les vérifications techniques et la mise en parc fermé. L’organisation nous a attribué le n° 60, un chiffre rond qui me convient parfaitement car les départs se faisant de minute en minute, il est plus facile du moins au début de savoir à quelle heure nous allons « décoller ». 8 engagés sont prévus dans la classe et nous serons les 6èmes à partir. A part 2 d’entre eux dont je connais la pointe de vitesse, les autres me sont inconnus mais apparemment expérimentés. On verra bien !
Tout au long de cette même semaine, la météo annoncée était changeante, prévoyant un mélange d’averses orageuses et d’éclaircies. Finalement, seules les vérifs se sont déroulées sous la pluie. Le dimanche matin, la brume disparue, c’est sous un magnifique soleil que le rallye pouvait se dérouler. Un souci de moins, tout se présentait donc bien.
Mais dès la sortie du parc fermé, première grosse frayeur : la belle refuse de démarrer, batterie trop faible.
Mon copi, de jeunes commissaires sympathiques et d’autres membres d’équipages décident de pousser la voiture qui finit par démarrer. Ouf ! Je commençais à me dire qu’après la mésaventure de 2020, je me portais la poisse.
La première étape est heureusement l’assistance, qui ne se trouve qu’à 1,5 km. Là, l’équipe Chazel s’occupe de régler définitivement le problème (apparemment, il s’agit d’un souci d’humidité au niveau de la batterie).
Cette frayeur oubliée, les choses sérieuses peuvent commencer avec une liaison d’une quinzaine de kilomètres suivie d’un chrono d’environ 10 km sur route étroite, ¾ en montée et ¼ en descente, empruntant partiellement une ES mythique du critérium des Cévennes, Les Plantiers – N.D. de la Rouvière – Ardaillers, et parsemée de coulées d’eau.
A mes côtés, avec plus de 15 rallyes effectués en 2 ans sur plusieurs sortes d’autos et d’épreuves, Antoine assumera parfaitement son rôle tout en me déchargeant de tâches de sorte que je n’aie à m’occuper que de mon pilotage.
En apprentissage total de l’auto en conditions réelles et en découverte de la relation avec Antoine, le rythme de ce premier chrono aura été prudent, au point qu’après 8 km, le concurrent parti 1 mn derrière mois est déjà sur mes talons. Mais trop occupé à regarder devant, c’est lui qui me dira gentiment après le point stop d'arrivée que je l’ai un peu ralenti. Vu l’étroitesse de la route dans cette dernière partie, un dépassement aurait été de toute façon très difficile à faire.
Enchaînement avec le second chrono qui se situe à l’opposé du Vigan et se déroule sur la départementale qui monte au col du Minier et au-delà, à l’Espérou et au mont Aigoual. Une distance de 4,8 km sur une route large et rapide mais comportant de grands virages et quelques pièges. Toujours en mode découverte, ma prudence me coûte 25 secondes par rapport au premier de classe, soit plus de 5 secondes au km, un gouffre.
Retour au Vigan où, après un parc de regroupement, on rejoint le parc d’assistance pour 30 mn qui permettront de s’abreuver et manger un peu car la température relativement fraîche du petit matin a laissé la place à une belle journée printanière.
Départ autour de midi pour une seconde boucle identique à la première.
Dans Peyregrosse – col de la Triballe – Cabriès, le temps est amélioré par rapport au premier passage du matin avec 8 secondes de moins (8’25 au lieu de 8’33) ce qui fait une seconde de gagnée au kil. Bien, mais toujours insuffisant comparé à mes adversaires. Mon poursuivant fait 59’’ de moins que moi ce qui signifie qu’une fois encore il termine dans mon pot d’échappement.
Dans le rapide col du Minier, là aussi, j’améliore mon chrono de 4’’5 pour terminer en 3’24’’5 et une 74ème place au général.
Un nouveau détour par les parcs de regroupement et d’assistance. C’est dans la liaison entre les deux qu’une nouvelle mésaventure aurait pu nous gâter la journée. Nos amis et compagnons d’écurie Pierre et Benoît, à bord d’une Alpine RGT flanquée du n° 9, avait un timing largement décalé par rapport à nous ce qui a eu pour conséquence de les croiser alors qu’ils partaient pour leur 5ème et ultime chrono alors que nous rejoignions l’assistance. Antoine leur fait un petit coucou par la fenêtre entrouverte et laisse échapper la feuille de pointage qu’il avait à la main. Freinage, arrêt d’urgence sur le bas-côté (heureusement personne ne nous suivait) et Antoine part à toutes jambes pour récupérer le fameux papier sans lequel la mise hors course était automatique. Pas de vent, pas de voiture qui roule dessus, ouf ! mission accomplie, plus de peur que de mal.
Mes amis Michel et Flo m’attendent à l’assistance et en tant qu’ancien pilote, Michel me donne encore quelques derniers conseils et tente d’atténuer ma déception sur les temps médiocres réalisés.
Après 30 mn de repos, c’est à notre tour de repartir une dernière fois pour le chrono de Peyregrosse avant un retour définitif au Vigan.
Liaison de 15 km où on profite de chauffer les pneus, on s’arrête derrière les petits copains pour se casquer ; Antoine en profite pour contrôler la pression des pneus. Il commence par ceux de l’arrière et diminue le gonflage. Et puis je l’entends pester contre lui-même, s’apercevant que la mesure de son mano est en PSI et non en bar. Pensant ajuster la pression à environ 2.0 bars, il l’a faite à 20 PSI, soit 1.45 bar. Trop tard pour tenter un gonflage avec la pompe manuelle embarquée dans la voiture, le départ est imminent et il faut pointer.
Malgré ses recommandations pour y aller mollo, je constate après seulement quelques virages que le comportement de l’auto est tout de même bon et d’un commun accord, on continue sur notre lancée.
Sur ce dernier chrono, j’ai senti moins de réticence de la part d’Antoine sur mon pilotage et j’ai pour ma part été plus en confiance sur les réactions de la voiture, ce qui au final, nous a permis d’améliorer encore un peu notre temps pour le porter à 8’20 et un 73ème temps scratch.
Congratulations avec mes compagnons de jeu proches, au moment de se décasquer, et retour au parc fermé d’arrivée où la foule est importante, où l’interview des équipages en entrée du parc est retransmise sur écran géant. Je retrouve ensuite ma moitié qui tout au long de la journée, tantôt à l’assistance, tantôt au parc de regroupement, aura immortalisé cette journée par des photos et des petits films.
Au final, quel bilan tiré de cette nouvelle expérience ?
Le déroulement d’un rallye avec ses différentes phases sont à présent totalement assimilées.
La partie préparation au départ d’une ES, qui me posait problème auparavant avec son rituel (mise de la cagoule, mise du couple Hans/casque, harnachement avec les 5 points d’ancrage du harnais, avoir les gants ou la poignée de la portière à portée de mains sous peine de devoir redéfaire le harnais, branchement de la prise Jack de la radio à la base du casque, etc ….) le tout dans un laps de temps assez court, n’est plus réellement un souci.
Le moment le plus grisant est bien entendu celui où l’on s’élance et ce jusqu’au passage de la ligne d’arrivée. Rouler le plus vite possible, appliquer du mieux possible les règles de pilotage transmises par Pascal Janel, couper les virages, tout en sachant que personne ne va se trouver en face, c’est un moment de plaisir intense.
Le rallye, c’est aussi un moment de rencontre avec d’autres passionnés, de partage avec celui qui est assis à droite, avec l’équipe d’assistance, avec les amis qui vous suivent et vous encouragent, avec la famille et les proches qui vous soutiennent.
Donc, même si mes performances chronométriques sont loin d’avoir atteint ce que j’espérais et si je me rends compte qu’une bonne condition physique est essentielle (j’ai eu quelques crampes et douleurs musculaires vers la fin), ce 21ème rallye du Pays Viganais restera comme un très bon souvenir, avec du plaisir, énormément de plaisir.
Merci à Antoine, merci à Renaud Chazel et toute son équipe, merci à mes amis et mon épouse
Un plaisir à retrouver certainement très prochainement
01/06/2024